domingo, 29 de julio de 2012

Aziza Brahim: la voix des Sahraouis

Foto: G. Moreno

Le label Reaktion s’est imposé au fil des années comme un incontournable pour les amateurs de musique saharienne. Avec la sortie du premier album d’Aziza Brahim, Mabruk, Reaktion confirme son statut de dénicheur de talents. Portrait.
Ils sont bien loin des clichés montrant le Sahara comme un vaste espace désertique dénué de toute existence. Nombre d’artistes, inspirés par le succès de Tinariwen, continuent de montrer que, non seulement la vie existe bel et bien dans la région, mais que la diversité des populations y demeurant est à l’origine d’une grande richesse culturelle.
Voilà aussi l’objectif de Sedryk, l’homme derrière le nom Reaktion. Lui qui est tombé en amour avec le Sahara il y a une dizaine d’années présente en la personne d’Aziza Brahim une artiste non pas touarègue, une fois n’est pas coutume, mais sahraouie.

Les Sahraouis, nom généralement donné aux populations vivant dans le territoire contesté du Sahara occidental, ont plusieurs points communs avec leurs voisins touaregs; notamment leur société qui a fait l’objet d’un grand changement social depuis la colonisation, avec des répercussions sur l’art en général, et la musique en particulier.
Les nouvelles générations de musiciens ont ainsi introduit des éléments dits occidentaux, telle la guitare, dans leurs compositions mais ils ont su les transcender pour les fusionner avec leurs traditions propres.
Aziza Brahim illustre ce concept parfaitement sur Mabruk. Elle s’approprie le blues (Invasores), le funk (Sensación del Tanque), ou encore des influences andalouses (Laaiún Ezeina), le tout sur fond rythmique au tabal, percussion traditionnelle sahraouie.
Mention spéciale à la très cadencée La Tierra Derrama Lágrimas, un chant en hommage aux défenseurs de la liberté au Sahara occidental, un thème central de l’album. Difficile en effet d’ignorer le conflit qui sévit dans la région depuis presque quarante ans, un combat dont Aziza se veut une porte-parole.
C’est aussi tout l’intérêt des sorties du label Reaktion, Sedryk les voulant autant musicales qu’informatives. Il insiste que « la musique est un vecteur très fort puisqu’universel », voyant ainsi un moyen de rapporter au reste du monde les conditions de vie difficiles des populations présentées.
La vie d’Aziza Brahim est passée par des étapes mouvementées, des camps de réfugiés en passant par Cuba, et sa musique en ressort d’autant plus riche. Avec ce premier album, c’est toute son expérience qui resurgit. Celle qui jouit d’un statut de musicienne confirmée depuis presque vingt ans nous apporte une grande bouffée d’air frais en ce début d’été. Sans aucun une lauréate 2012 des prix de la musique africaine.

Fuente: Touki Montréal

jueves, 26 de julio de 2012

Globalsounds

Das vertriebene Volk der Sahraoui hat eine neue Stimme: Aziza Brahim ist eine junge Frau, die denWeg weitergeht, den vor ihr schon Sängerinnen wie Mariem Hassan gegangen sind: Mahnend, erinnernd, und selbstsicher.
«Seit über 36 Jahren lebt unser Volk in Flüchtlingslagern in einer der unwirtlichsten Wüsten dieser Erde», stellt Aziza festr. «Für mich war es ein enormer Schock als 8-jährige zu erfahren, dass wir Flüchtlinge sind, und nur dank internationaler Hilfe überleben.» (Das ganze Interview gibt’s bei Mondomix. Über die Situation der Sahraoui gibt Wikipedia Auskunft.) Doch Aziza verbrachte ihre Jugend nicht ausschliesslich im Lager in Algerien, sondern konnte nach Kuba reisen. Heute lebt sie in Spanien.
Auch im Exil trägt sie die Sache der Sahraoui weiter: Sie singt vom Krieg, hält die Erinnerung an eine Heimat wach, die sie selber nie kennen gelernt hat. Ihre Band besteht aus Sahraouis und Spaniern. Es ist eine Gitarrentruppe, Schlagzeug, Tablas und Djembe geben den Rhythmus vor. Wer nach Wüsten-Rock à la Tinariwen Ausschau hält, wird enttäuscht. Aziza schreibt rockige, poppige, bluesige Songs. Die Gitarren sind gern laut, hart, manchmal funky. Die Melodien stammen aus der Soundwelt der alten Heimat, die Arrangements sind die Töne des Exils.
Eine neue, selbstsichere Stimme aus den Flüchtlingslagern erzählt vom Kampf eines Volkes, den die Welt schon fast vergessen, verdrängt hat.

Rating: ★★★★☆

globalsounds.info, die welt zwischen den ohren

viernes, 20 de julio de 2012

Recensie: Aziza Brahim & Gulili Mankoo – Mabruk

Westerse popjournalisten klagen regelmatig dat  ondanks de financiële crisis, er zo weinig protestsongs worden gemaakt. Dat is bij het trekkende Sahari volk in de westelijke Sahara wel anders.

Deze nomaden in Noord-Afrika hebben over heel wat te mopperen, maar niet over een tekort aan goede muzikale woordvoerders van hun onafhankelijkheidstrijd. Bespraken we onlangs nog het nieuwe album van de krachtige Mariem Hassan. Nu is hier het debuutalbum van haar vrouwelijke collega  Aziza Brahim.
Mabruk bevalt ons net iets beter door zijn ruwe kantjes. Geen gladde arragementen maar stevige woestijnblues om lekker op mee te deinen. Brahim’s stem  is dan misschien wel iets minder krachtig dan die van Hassan, haar plaat is wel meer een eenheid.
Dit zijn verrtien fijne woestijnrockers die we graag ook een keer live zouden aanschouwen.  Het liefst natuurlijk midden in de Sahara. Een aanrader! (Reaktion/XMD)

Tekst: Patrick van Engelen

Noborderz.nl

Recensies: MixedWorldMusic

Reaktion / Xango

De thema’s die Aziza Brahim bezingt zijn niet anders dan die van Mariem Hassan. Beide Sahrawi-zangeressen zijn begaan met het treurige lot van hun volk, bewoners van de Westelijke Sahara. Dit gebied kwam onder Marokkaanse heerschappij nadat Spanje zich er in 1975 uit teruggetrokken had. Maar waar Hassan fel en gedreven klinkt, is Brahim ontspannen. De laatste weet zich daarentegen geruggesteund door Gulili Mankoo, een groep muzikanten die echt een band vormt. Zij geven de wiegende woestijnritmes een steeds andere bedding om doorheen te stromen. Met rock als solide basis, waaieren ze uit in diverse richtingen die de samenstelling van de band weerspiegelen, en de muzikale voorkeuren van de leden. Daarin mag Brahim ook in Braziliaans en Caribisch getinte decors optreden. Maar met name de drums en elektrische gitaar houden de touwtjes strak genoeg in handen om de muziek op koers te houden. Brahim mocht soms wat krachtdadiger zingen. Wat meer adrenaline in haar stem zou de verontwaardiging over jarenlange strijd en ontheemding de juiste zeggingskracht geven. (René van Peer) MixedWorldMusic

martes, 17 de julio de 2012

Mondomix: Aziza Brahim, le blues des oubliés

  
A quand remonte votre prise de conscience de la situation du peuple sahraoui ?
  
Aziza Brahim : Je pensais que les camps de réfugiés constituaient notre terre jusqu’à l'âge de sept ou huit ans, quand on m’a dit que mon pays avait été annexé par le Maroc [en 1975]. J’ai alors appris que mon peuple se trouvait en Algérie parce qu’on l’avait dépouillé, et que ma famille avait dû s'enfuir de sa maison pour rejoindre un camp de réfugiés. Ce fut un énorme choc de se rendre compte qu’on existait grâce à l’aide humanitaire. 
  
Il y a peu, vous êtes retournée au Sahara. Quelle est la situation actuelle ?
Aziza Brahim : Très difficile. Les camps de réfugiés sahraouis sont les plus anciens au monde. Ca me fait énormément de peine de voir que les politiciens des pays impliqués (Espagne, Maroc, France et Etats Unis) ne trouvent pas d’accord pour résoudre un problème sur lequel le Tribunal de la Haye avait statué en 1975 [en octobre 1975, la Cour Internationale de Justice de l'ONU a rappelé la priorité du droit des habitants de la colonie à se prononcer par autodétermination ndlr]. J’essaie d’aider avec ma voix, mes paroles et ma musique. Je parle de mon peuple, de son combat, et surtout de l’oubli du monde envers lui. Ca fait plus de 36 ans qu’on est confinés dans l’un des déserts les plus inhospitaliers du monde et ça n’émeut pas les grandes puissances. Mais on se sent soutenus par beaucoup de personnes et on est très reconnaissants.
 Votre grand-mère occupe une place très importante dans votre vie ?
Aziza Brahim : Ma grand-mère est l’une des plus grandes poétesses du peuple sahraoui. C’est une femme combattante. Elle a toujours chanté le combat de son peuple. C’est pour cela qu’on a voulu lui rendre hommage avec cet album. Mabruk est un mot qu’on utilise comme une félicitation, on la remercie de s’être totalement engagée auprès de son peuple. Le disque l’a beaucoup émue. Elle n’aurait jamais pensé que ses textes pouvaient s’adapter aux rythmes du rock’n’roll ou du blues. 
 La rencontre entre la musique sahraouie et le rock et le blues s’est faite de façon naturelle ?
Aziza Brahim : C’est à travers le blues que nous nous libérons de nos sentiments. C’est la musique la plus appropriée pour exprimer les peines de mon peuple. J’ai découvert le rock avec le groupe que j’ai fondé en 2008, Gulili Mankoo [«Je m’exprime dans l’union»]. On l’a nommé ainsi parce qu’on voulait trouver une nouvelle forme d’expression dans une union entre toutes les cultures. Aujourd’hui, le groupe est composé de musiciens sahraouis et espagnols. 
 Comment avez-vous été amenée à séjourner à Cuba?
Aziza Brahim : Je suis allée à Cuba très jeune. Il existait une convention entre nos pays. J’y ai passé neuf ans et pour moi c’était comme découvrir le monde. Non seulement j’y ai appris la langue castillane mais aussi toutes les musiques cubaines comme le son, le tumbao et le mélange africain qui existe aussi là-bas. 
  
Vous avez également travaillé avec le groupe basque Oreka TX, comment vos musiques se sont-elles rapprochées ?
  
Aziza Brahim : Je crois que toutes les cultures ancestrales ont beaucoup en commun. J’ai fait la connaissance d’Oreka lors d'un concert à San Sébastien. Ils m’ont invitée à participer à leur projet Nomade au cours duquel j’ai pu me rapprocher des cultures indienne, mongole et lapone. Ce fut une expérience émouvante et enrichissante.
  
Propos recueillis par Marushka

Fuente : Mondomix

viernes, 13 de julio de 2012

Psychemusic's Review

Badra Abdallahe y Aziza Brahim (Foto: Guillem Moreno)
Reaktion Aziza Brahim & Gulili Mankoo : Mabruk (SP/MO,2012)***°
Often in history you see that zones and people are overwhelmed, conquered or occupied by stronger and in a sense more primitive powers. Because in general, today’s society considers economy more important than culture occupation of land and minor cultures always will remain possible. Because of the economic and political dependencies of outsiders who are also partly “occupied” by their own problems to maintain especially economic and political stability, it is even likely that information on some occupations gets trough in media only sporadically. In Africa many colonial borders often did not match the reality of the people living there and how they hang together, and now when economy means power things didn’t evolve easily in the right direction for everyone involved. In Africa we also have racial, tribal and religious domination that play part in the occupied teritories. The Western Sahara (the West of Mauritania) is now occupied and heavily controlled by Morocco even tough this evolution still is an incomplete process, nothing really happens that could possibly improve the situation. Like in the surrounding countries already in the first steps of this process they (deliberately or not)have overlooked the desert tribe people who now are trapped within certain borders and restrictions ruled by countries with different perspectives and interests, and by racial oppression and even aggression. Aziza had already left her homeland just before the domination of occupation to study in Cuba (age 7-11), a study which she abandoned to pursue a career in music. In 1995 she joined the National Sahraoui Group, which made her able to tour in Mauritania and Algeria. After a Spanish label released two of her songs on a trilogy, she migrated to Spain in further exile, where she further developed her own style while opening herself up to multi-cultural musical understanding and creative growth. She never forgot her African and tribal roots and family and tried to maintain in contact.
The booklet mentions the first Sahrawi music group called “Martir Luali” in 1976, who pioneered the introduction of the electric bass guitar, drums, organ, flute, saxophone and trumpet.
Aziza joined different ensembles like Yayabo Latinjazz in 2005. Then she formed a Sagrawi group, Gulili Mankoo. There were also other projects like with the Basque musical group Oreka TX, taking part in the ‘Nomadak TX’ project, mixing Sahrawi roots with rap and folk. But her main interest now is to deliver a voice to the situation her family is trapped for now already three generation while things only seems to get worse.
Therefore she incorporates some Mauritanian & Sahwari traditions. These traditions are more African rooted compared to the Arab associations of the rulers. Therefore they use for instance ‘ezamzam’ a sort of drum pierced by a stick, played by women; the ‘tidinit’, a small guitar; the ‘neifara’, a traditional flute, played by men, and the “tabal” a type of drum shared by men and women. Still we can say the music is pretty rock-like featuring electric guitars and drums alongside the acoustic instruments.

For Aziza’s first CD album (the label released a digital EP before), Aziza referred several times to lyrics of her grandmother, the Sahrawi poet, Ljadra Mint Mabroc (Tiris, 1934). Her village once nicknamed her “the poet with a gun”.
As I said, for a part the music is more like rock music with ethnic associations. The foundations of drums, (conga-like) acoustic percussion, electric bass and guitars are kept simple, almost primitive, -nevertheless effective in its core. It is especially Aziza’s voice which lead everything : a convincing, perhaps powerful voice and expression with attractive melody lines, sometimes a bit sad, sometimes up-tempo or more celebrative with power to be heard. Some guitars add to the rhythm, then repeats the melody line in an African way of response, sometimes with some improvised variation. A few times electric guitar takes the time to express some emotion to, in a rock sense, which is very effective too. Compared to the other nomadic tribe guitar music (Touareg-based), Aziza’s voice still is pretty different, perhaps because she adapted elements from other countries where she lived (Cuba, Spain), musically she might not be able to adapt each traditional aspect of her people, her voice means power to reunite with a renewed hope that she was able to infuse elsewhere. Let us hope this message also comes through.

miércoles, 4 de julio de 2012

Festival de Músicas del Sur, Andalucía con el Sáhara con Aziza Brahim. 6 y 7 de julio

03 de Julio de 2012 TELEPRENSA
• El cantaor Juan Pinilla y la saharaui Aziza Brahim encabezan el cartel
CASARES.- Karama organiza el Festival de Músicas del Sur Andalucía con el Sáhara . Forma parte de un circuito que se va a desarrollar por toda la geografía andaluza, arranca en Casares y sigue por Castro del Río, Conil, Espera, Peligros y Trigueros. Un proyecto que se celebrará en Casares Costa los días 06 y 07 de julio de 2012, con los siguientes objetivos:
Recaudar con la barra de bebidas y comidas fondos para las Vacaciones en Paz, un programa que peligra por los recortes en cooperación.
Sensibilizar a la ciudadanía de la problemática del pueblo saharaui, con diferentes acciones divulgativas.
Animar a la ciudadanía a ser solidario con este pueblo.
Promocionar los valores solidarios de los artistas comprometidos.
Proporcionar a la costa un evento cultural y festivo totalmente gratuito para los vecinos, con la intención de dinamizar la zona durante los días de verano.
Contenidos:
Concierto con variedad de estilos musicales: flamenco, reggae, canción de autor(a)… Los artistas que forman el cartel son: Juan Pinilla, Lucía Sócam, La Frac, Etnobabú Percusión, Dj Ale Dc, Sambagua Do Rio, Aziza Brahim y Gulili Mankoo, Tragic Company y Dj Rastrojo Worl Music Set. y The Kastors.
Intervenciones didácticas sobre la problemática saharaui. Presentación del proyecto Pequeña Rocío, sobre los niños discapacitados en los campos de refugiados saharauis. A las 11:00h en la tenencia de alcaldía de Casares Costa.
Mercado de artesanos con 15 puestos de productos variados.
Zona infantil con cuenta cuentos, pinta caras y juegos.
Barra de bebidas-comidas y Paella Solidaria
Mesas y stand con libros, revistas y materiales informativos.
Jaima solidaria con artesanía saharaui y material divulgativo.
En 2013 se editará un libro-disco de los festivales en homenaje a Aminatou Haidar y las mujeres saharauis. Con la venta de este libro-disco se pretende conseguir recursos económicos para los campos de refugiados saharauis.
La organización parte de la Asociación Karama, junto a la colaboración del Ayuntamiento de Casares y la Editorial Atrapasueños, pero la actividad integra a un amplio colectivo, que va desde la Asociación Pasos Positivos, la Unión Deportiva Casares, hasta Rastrojo Music.
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